Né de l'exil en Bretagne d'antifascistes catalans, Ricardo Montserrat trouve très tôt dans le théâtre un espace où concilier engagement et liberté. Au Chili, sous les années Pinochet il s'engage contre « la cultura de la muerte » et écrit, met en scène, édite et produit une quarantaine d'œuvres. De retour en France en 1992, il se met au service des exclus de la dictature économique et poursuit l'écriture de son œuvre personnelle (romans, théâtre, cinéma) et met en chantier des ateliers de création littéraire et dramatique. En compagnie de l'atelier Saga, il écrit le roman À fleur de pierre (Apogée, 2011) et signe en 2003 chez Apogée le texte publié en préambule du journal photographique Être et savoir (avec Caroline Brou et Yves Gouiffès).