À la découverte...
Un regard culturel et scientifiqueChristophe Lavelle
2023
Jean-Pierre Védrines est né le 28 janvier 1942 dans l’Hérault, à Lunel.
En 1960, il participe à la création de la revue belge Le Taureau dirigée par son ami, le poète Jean Braeckman, à Bruxelles. En 1968, il crée avec d’autres jeunes poètes, dont Serge Velay, le groupe l’Escalier. En 1971, il se révèle avec L’Homme sauvage, prix Froissart, et avec deux autres recueils que publie Guy Chambelland : en 1977, L’Écuelle rouge et, en 1979, Un mort à tenir debout.
Robert Sabatier dans La Poésie du XXe siècle dira de lui: "Un monde à vif dans lequel il se jette à corps perdu, poète et poème semblant se mêler aux forces vives de la nature..." Par la suite, il obtiendra le Grand Prix de poésie des Ecrivains Méditerranéens en 1993 pour Obliques de l’oubli. En 1995, le prix Gaston Baissette pour Nonrèset, en 1998, le prix Roger du Teil, pour L’Homme de neige. Le prix des Beffrois couronnera en 2007 La Loge du guetteur (Poésie et patrimoine).
À compter de l’année 2000, il anime plusieurs ateliers d’écriture en milieu scolaire et sensibilise les enfants à la poésie contemporaine. En 2001, il obtient une bourse du Centre national du livre. Il vient de publier plusieurs romans aux Éditions De Borée : Un jour d’orage (2004), Froides vendanges (2005), Marie des vignes (2006), Soleil de femme (2008) et aux Éditions Lucien Souny, La Huguenote (2006), Le Mas de l’amour (2009), Le Vin du père (2010), ses souvenirs d’enfance aux Éditions Cheminements, L’Arbre des Escargots (2007). Le Corps de Rimbaud (2009) et Blanche et Jean (2010), en prose poétique, aux Éditions le bruit des autres.
Il collabore aux revues Europe et Les Hommes sans épaules. Il a dirigé la revue Souffles de 2003 à 2010. Il est actuellement sociétaire de la SGDL et de la SOFIA. Jean-Pierre Védrines est diplômé de l’Institut de Gestion Sociale de Lyon. Il est Président de l’association culturelle montpelliéraine La Main millénaire.
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Collection Piqué d'étoiles
« Je ne tomberai peut-être pas. Elle me dira que j’ai eu de la chance. Peut-être touchera-t-elle mon front de sa main fine. Peut-être.Je sais en tout cas qu’elle ne me poussera pas dans le vide, qu’elle respectera la froideur de la nuit, la naissance des premières étoiles. Peu à peu des bribes...
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