Jean-François Dubois

Jean-François Dubois est né le 28 octobre 1950 à Châteaubriant, en Loire-Atlantique (à quelques kilomètres, quelques mois, du Louisfert et de la mort du poète René Guy Cadou). Mère originaire de Saint-Nicolas-de-Redon, père de Boulogne-sur-Mer. Dès l’enfance, goût pour la lecture, les illustrés, les livres: tentatives plus ou moins avortées pour en « faire » à son tour. Premiers poèmes vers dix-huit ans. Découverte de Cadou en 1971, à l’occasion des commémorations castelbriantaises de l’anniversaire de sa mort. Études de lettres à Rennes; mémoire de maîtrise sur Le Voleur de Talan de Pierre Reverdy. Son compatriote, le poète et professeur Yves Cosson, à qui il a adressé une plaquette dactylographiée, le met en contact avec de jeunes confrères de plume de Loire-Atlantique: Gérard Guillet, Jean-Joseph Julaud, Gilles Pajot, Bernard Ripoche, Philippe Truchon… et Françoise Moreau, qui devient son épouse.

Participation à 7 poètes du pays nantais, anthologie du groupe, parue aux éditions Traces, en 1978. Depuis, a publié en solo une quinzaine de plaquettes ou livres de poèmes et de proses, dont trois aux éditions Le Dé bleu, deux chez Plein Chant. Derniers titres: Il y a toujours un chien qui court sur une plage (L’escarbille, 2005), Mémoire d’hommes précédé de Les Matins bleus (Apogée, 2008), Le Petit Marin et autres tombeaux (Gros Textes, 2010).

Affinités littéraires, parmi les disparus: Alain-Fournier, Maurice Genevoix, Pierre Mac Orlan, Blaise Cendrars, Louis Guilloux, Jean Follain, André Hardellet, Jean Reverzy, José Cabanis…

Professeur de français: d’abord dans différents établissements publics de l’Académie de Nantes (Noirmoutier, Bonnétable, Pontchâteau, Blain, Savenay); à présent correcteur à distance pour le compte de l’Institut Cned de Lyon. Deux enfants: Amélie, styliste de mode à Paris; et Émilien, actuellement salarié du CHU de Nantes, parmi ces « brancardiers de l’aube » qu’apercevait le jeune Cadou, depuis l’école du quai Hoche, sur l’autre rive de la Loire. Vit à Blain, où l’on peut juste évoquer le passage de Marie Bonaparte qui y fut châtelaine… et y reçut Aristide Briand; et celui des restes de l’Armée catholique et royale, qui fit là sa dernière halte avant d’être exterminée à Savenay la veille de Noël 1793.

Date de décès encore incertaine, statistiquement prévisible aux environs de 2030, plus tôt, plus tard…