Corps perdu de Suzanne Thover (Le)

Marie Le Drian

Collection : Piqué d'étoiles 

À petits pas fragiles, avec des pointes d’humour pince-sans-rire, Marie Le Drian s’attarde aux choses simples d’un quotidien dévasté par la dépression.

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18,00 €
TTC

262 page(s) / 14x21,5 cm / Broché

ISBN : 978-2-84398-433-4

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Et à présent je fais comment ? Suzanne Thover est seule dans son appartement parisien, enlisée depuis des mois dans une profonde dépression. Elle n’a pas d’idées noires, elle veut seulement qu’on lui dise que faire de ce corps fatigué qu’elle traîne depuis si longtemps. Des années plus tard, assise à son bureau, devant la mer, enfin sereine et calme, Suzanne se souvient de ses journées si lentes, de l’éloignement de tous, du désarroi de ses enfants et de ces phrases, toujours les mêmes  : «  Tu pourrais faire un effort  », «  Tu n’as qu’à…  ».


Bio auteur

Marie Le Drian est née à Lanester (Morbihan). Elle fait ses études à Rennes et travaille à Paris durant plusieurs années. Puis elle s’installe définitivement en Bretagne, à Clohars-Carnoët (Finistère) où elle se consacre à l’écriture.
Elle a publié plusieurs romans, notamment Hôtel maternel (Julliard, 1996) Ça ne peut plus durer (Julliard, 2003 et La Part Commune, 2012), On a marché sur la tête (Éditions du Chemin de Fer, 2006) et Attention, éclaircie (La Table ronde, 2007).

Revue de presse

À lire sur le site Babelio (octobre 2014)


« […] je ne connaissais rien à la dépressionj'ai bien sûr été surpris par le comportement de Suzanne, ce repli sur elle-même, ce détachement de ce qui fait la vie, cette incapacité à bouger… ce chaos… en suivant le parcours de Suzanne, j'ai compris que la dépression touche avant tout le corps. C'est le corps qui est malade. »
Extrait de l'article d'Yvon Bouettée sur le blog Eireann, littérature d'Irlande, de Bretagne et d'ailleurs (8/10/2013)


« Un récit sobre, grave, qui ne néglige pas l'humour. »
Lire l'intégralité de l'article de Georges Guitton dans Place publique (nov.-déc. 2013)


« On sort brisé de cette lecture. Ou fourbu comme un cheval fou issu de sables mouvants et de marécages. Et, en même temps, exalté, subjugué, tant le talent de Marie Le Drian est grand. »
Lire l'intégralité de l'article d'Albert Bensoussan dans La Nouvelle Quinzaine littéraire (du 1er au 15 décembre 2013)


« Ce livre, pour les psy, vaut tous les manuels cliniques. Ou plutôt il les bouleverse. Privilège de la pure littérature. »
Lire l'intégralité de l'article d'Albert Le Dorze dans Le Bulletin de la Société médicale Balint (hiver 2013)


« À petits pas fragiles et avec humour, Marie Le Drian fait revivre cette souffrance d'une femme fatiguée dans un quotidien dévasté. »
Lire l'intégralité de l'article d'Hervé Bertho dans Ouest-France (9/01/2014)


« Son corps, si tant est qu'il fût en mouvement, se fige petit à petit, s'immobilise insensiblement, à devenir l'ombre portée d'une absence. Celui ensuite d'une suite d'états, très finement analysés. L'esprit est sagace, chaque situation est envisagée, filtrée et critiquée, avec une claivoyance presque prophétique. »
Lire l'intégralité de l'article de Jacmo dans la revue Décharge (juin 2014)

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