« L'on pourrait résumer Le Journal d'un haricot par le combat quotidien d'un père contre la maladie de son fils. Mais ce journal est bien plus que cela : des pensées, des réflexions, de nombreuses références à d'autres livres ou des musiques, qui aideront ce papa désemparé à vivre l'invivable. Car la tristesse est présente mais aussi beaucoup d'espoir, au milieu des doutes et des sentiments qui l'animent. L'écriture est très marquée de poésie, et les divers lieux évoqués dans ce livre nous emportent dans le périple de l'auteur. »
Article paru dans Ouest-France (15/12/11)
« Le Journal d’un haricot évite de sombrer dans une dramaturgie qu’aurait pu susciter la gravité du sujet. »
Extrait d'une note de lecture d'Alain Helissen, sur le blog de la maison de la poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines
« Comment parler de l’inconcevable, décrire les sentiments d’un père qui lutte avec son fils adolescent contre une maladie mortelle ? Olivier Hobé évite les pièges de la compassion, de la révolte, de l’injustice et nous donne à lire un journal qui se déroule sur dix mois où il dit sa passion pour la vie. Ces notes prises au temps qui s’écoule font la jonction entre ce qui se passe dans le monde extérieur et ce que l’auteur ressent dans ses tripes. Résister : c’est ne pas laisser le doute s’installer. Pour cela tout est bon, en particulier les livres, les projets et les rencontres.
Olivier Hobé écrit son quotidien sur un rythme soutenu où l’ironie est très présente. L’ironie, la dérision, sont des talismans contre le malheur. Si l’enjeu n’était pas aussi sombre nous pourrions nous divertir à la lecture de ce livre qui confirme le talent d’un auteur peu prolifique mais déjà reconnu. »
Note de Jacky Essirard parue dans la revue N4728
« Et quand l’angoisse est à son comble, à son zénith, celle d’un père qui voit son fils de seize ans s’enfoncer dans le marécage de la tumeur, il faut apprivoiser le drame, l’incertitude, au gré des lectures, des embruns, des hôpitaux, des impressions sensibles glanées ici ou là […] Curieux de tout ce qui se murmure à la jointure des mots, des blagues de comptoir, des habitudes, ne se résignant jamais au noir sidéral des cernes […] On se dit, en refermant ces pages qui fleurent la tourbe ravagée par les morsures océanes, où la beauté, jamais amère, s’arrange toujours pour darder au travers des abysses, on se dit qu’il y a bel et bien de "l’espace pour quelque chose d’autre que soi". »
Lire l'intégralité de la chronique d'Olivier Verdun sur le site La Cause littéraire
« Il y a, dans l’écriture de ce journal, une énergie qui nous vrille. […] [Sa] grande force tient dans son style merveilleusement décalé et joliment évocateur. »
Lire l'article de Chantal Pinault sur le site Bretagne actuelle
« […] ce journal est d'abord un livre de poète et d'une grande écriture, originale, inclassable, maîtrisée. »
Lire la totalité de l'article de Marc Le Gros dans le blog de la revue Traversées