Dans ces deux textes, écrits sous une forme apparentée au journal, Françoise Ascal place l'expérience intérieure au centre de sa démarche d'écriture. Elle y serre au plus près l'instant vécu, avec la volonté d'en déchiffrer les épaisseurs cachées. Par des passerelles avec la musique, la littérature, la peinture, par un rapport privilégié à la nature, les aspects sombres de cette quête du « comment vivre » laissent pourtant filtrer une lumière inattendue.
Depuis les années 1980, à travers poèmes, récits, nouvelles, livres d'artiste ou notes de journal, Françoise Ascal interroge la matière autobiographique, croise l'intime et le collectif pour mieux rejoindre « la part commune ».