Après Coabana donc, voici les années Orinoco, un exil volontaire au Venezuela, quinze années de folie où le temps de l’Amérique latine se compte en coups d’état. Pourquoi ce départ ? Une promesse de justice et de liberté dans ce pays de dictatures ? La découverte d’un continent qu’il aurait reçu en héritage ? Pour se consacrer à l’œuvre littéraire dont il rêve depuis sa jeunesse ?
Une seule certitude au moment d’ouvrir ce livre, c’est au Venezuela en effet que tout commence. Là qu’il écrira ses premiers grands romans : "Le Royaume de ce monde", "Le Partage des eaux", "Chasse à l’homme". Il lui fallait pour les écrire la Cordillère des Andes et les tepuys, ces tables de géants à la naissance du monde, les fleuves, de l’Orénoque à l’Oyapock et toutes les Caraïbes.