Grande Guerre et Légion d'honneur en Ille-et-Vilaine

sous la direction de Gilbert Nicolas et Daniel Brûlé

Collection :

Sans prétendre à l’exhaustivité, les textes ici proposés, à travers les approches, départementale et communale, à travers les articles sur plusieurs établissements de formation, en s’appuyant sur des études biographiques, invitent à la réflexion sur la place de la Légion d’honneur dans l’ensemble des décorations françaises.


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20,00 €
TTC

144 page(s) / 75 illustrations couleurs et n&b / Broché

ISBN : 978-2-84398-489-1

Disponible


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Créée en 1802 par Bonaparte, la Légion d’honneur connaît des évolutions majeures, qui lui permettent de se maintenir sous tous les régimes. Sa devise « Honneur et patrie » incarne cet aspect dualiste, militaire et civil de l’ordre. La Légion d’honneur, depuis son origine, se fonde sur trois principes majeurs : la méritocratie, l’universalité et la territorialité.

L’ouvrage collectif, ici proposé, est dédié aux hommes et femmes du département d’Ille-et-Vilaine, décorés de la Légion d’honneur pour leurs actions exceptionnelles durant la Grande Guerre. Né d’une étroite coopération entre la SMLH d’Ille-et-Vilaine, l’Université Rennes 2 et les Archives départementales, cet ouvrage associe les recherches de trois générations et regroupe les travaux de spécialistes, de chercheurs amateurs, d’experts des questions militaires et de lycéens.

La Grande Guerre ayant militarisé et, dans une certaine mesure, démocratisé la Légion d’honneur, tous les milieux sociaux, certes avec des inégalités, figurent dans les diverses contributions. Sans prétendre à l’exhaustivité, les textes, à travers les approches, départementale et communale, à travers les articles sur plusieurs établissements de formation, en s’appuyant sur des études biographiques, invitent à la réflexion sur la place de la Légion d’honneur dans l’ensemble des décorations françaises. Privilégiant la dimension humaine du premier ordre national, ces recherches interrogent également sur son impact dans la vie sociale et même professionnelle des titulaires du ruban rouge, ainsi que sur les valeurs qu’il incarne.

Sommaire

Introduction 
Daniel BRÛLÉ, Gilbert NICOLAS


1) La Grande Guerre, tournant de l’histoire de la Légion d’honneur ? 
Alain BUDA, Gilbert NICOLAS


2) Les combattants d’Ille-et-Vilaine, décorés de la Légion d’honneur de la base Léonore. Aperçu prosopographique.
Mathieu AOUED, Jacques AUBERT


3) Les soldats de Mecé et la Grande Guerre. Agriculteurs et légionnaires.
Éric JORET


4) Les frères Constant et Gustave Moricel : deux itinéraires pour la Légion d’honneur. 
Grégory MORICEL 


5) Le « poilu » Boisnard : la Légion d’honneur pour un cultivateur, simple soldat. 
Véronique BOISNARD


6) Les instituteurs d’Ille-et-Vilaine à l’épreuve de la guerre : des tranchées au ruban rouge. 
Gilbert NICOLAS


7) L’École nationale d’agriculture de Rennes pendant la Grande Guerre. 
Dominique POULAIN


8) Les anciens du lycée de Rennes et la Légion d’honneur.
Jacqueline LE CARDUNER


9) Deux anciens élèves du lycée de Rennes, officiers généraux dans la Grande Guerre, le contre-amiral Biard et le général de division Daugan. 
Yves RANNOU


10) Deux officiers de la Grande Guerre : Georges Tabouis et Léon Julliot de La Morandière. 
Claudia SACHET 


11) Personnalités du département, décorées de la Légion d’honneur pour leurs actions (1914-1918). 
Joël DAVID


12) Francis Simon, initiateur de la tombe du soldat inconnu à Paris. 
Joël DAVID


13) Liste des combattants décorés de la Légion d’honneur


14) Sources et bibliographie indicative


15) Sommaire 


16) Les directeurs de l’ouvrage et les auteurs

Bio auteur

Gilbert Nicolas, ancien élève de l’école normale de Rennes, est instituteur d’Ille-et-Vilaine pendant dix ans, avant d’obtenir l’agrégation d’histoire, en 1979. Professeur de lycée, inspecteur-professeur à l’école normale, il est recruté à l’Université Rennes 2, en 1985, où il a la charge de la formation continue des professeurs de collège (PEGC) des quatre académies de l’Ouest (Rennes, Nantes, Caen, Orléans-Tours). Docteur de l’Université de Paris IV-Sorbonne (1992), maître de conférences et directeur d’études à l’IUFM de Bretagne, il devient professeur des Universités, en 2003. Spécialiste du 19e siècle, il a publié huit ouvrages, ainsi que de nombreux articles et a travaillé avec plusieurs universités allemandes. Engagé, depuis 32 ans dans plusieurs activités bénévoles, il est actuellement président du Centre franco-allemand de Rennes. Après son service national à l’ENSOA de Saint-Maixent (1974-75), il rejoint la réserve opérationnelle, en tant que sous-officier, puis officier et est auditeur à l’IHEDN. En 2016, il a été promu lieutenant-colonel de la Réserve citoyenne. Officier des Palmes académiques, titulaire du prix de l’Amitié franco-allemande (2009), il a reçu la croix d’officier de l’Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne (Bundesverdienstskreuz 1. Klasse), en 2013. 


 


Daniel Brûlé est président de la Section des membres de la Légion d’honneur d’Ille-et- Vilaine. Officier de l’armée de Terre, de 1966 à 2005, il alterne et exerce des responsabilités de commandement, d’enseignement supérieur et d’état-major. Il participe à plusieurs opérations extérieures sous mandat ONU et dans le cadre de l’OTAN. Familier des crises et guerres contemporaines, il dirige des travaux de recherche et de promotion de l’interopérabilité entre forces terrestres d’Etats membres de l’UE. Il sera général inspecteur des fonctions commandement, renseignement et formation de l’armée de Terre. Admis en deuxième section en 2005, il intègre un groupe industriel européen, en qualité d’expert militaire pour le développement des activités de défense du groupe. Le général Daniel Brûlé se consacre actuellement au fonctionnement de diverses associations. Commandeur de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite, il est titulaire de la croix de la Valeur militaire avec citation et de la médaille des TOE (Théâtres d’opérations extérieures). Il a été lauréat du Prix Lyautey (ministère de la Défense), en 1995. 

Revue de presse

À lire l'article d'Éric Chopin dans Ouest-France (27 décembre 2016)

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