Machines de Pascal (Les)

Du bon usage des ressorts

Anne Frostin

Collection : Ateliers populaires de philosophie 

Le terme de machine revient de façon insistante dans les Pensées de Pascal. Les machines pascaliennes révèlent la puissance du machinal, tout en pointant les dysfonctionnements toujours possibles d’une raison qui peut si aisément se détraquer puisqu’elle est « ployable à tous sens ».
Quelle machination faut-il mettre en place ? Notre époque a sans doute beaucoup à apprendre de cette recherche d’un bon usage de la « machine » en nous pour savoir en jouer.

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11,00 €
TTC

84 page(s) / 14x21 cm / Broché

ISBN : 978-2-84398-503-4

Disponible
Date de parution : 05.09.2018


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1645, Pascal devient célèbre pour la « pascaline », la première machine à calculer. 1662, autre « machine »: le carrosse à cinq sols, première ligne publique de circulation qui met des carrosses au service de tous. Pascal invente le transport en commun.
Le XVIIe siècle a ainsi vu le triomphe du mécanisme. Tous les domaines de la connaissance parlent alors en termes de ressorts et de rouages : l’univers est une machine, les corps vivants se laissent réduire à des automates, les émotions supposent des ressorts.
Le terme de machine revient de façon insistante dans les Pensées de Pascal. Les machines pascaliennes révèlent la puissance du machinal, tout en pointant les dysfonctionnements toujours possibles d’une raison qui peut si aisément se détraquer puisqu’elle est « ployable à tous sens ».
Quelle machination faut-il mettre en place ? Notre époque a sans doute beaucoup à apprendre de cette recherche d’un bon usage de la « machine » en nous pour savoir en jouer.

Sommaire


Introduction


Chapitre 1 : L’étonnant modèle de la machine arithmétique
L’avènement du modèle géométrique « ordine geometrico »
L’espace de l’atelier
Ni savant imparfait ni artisan présomptueux
Maîtres anciens, maîtres modernes : l’épineuse question du vide
La fin de la querelle du vide ou la visibilité des effets et la lisibilité des raisons 


 Chapitre 2 : La mathesis universalis à l’épreuve
Du simple au complexe
Les désordres de la volonté d’ordre
Les contrepoints pascaliens : les ordres comme changement de point de vue
Sites, places, situations, perspectives : vitalité de l’incertain


 Chapitre 3 : Des habitudes de l’esprit au modèle de la machine
Force de la coutume ou puissance de nos ressorts
De l’utilité des ressorts
Machinerie cartésienne et machinerie pascalienne 


 Conclusion : L’ingéniosité machinale ou la machine à notre service 


Bibliographie


 

Bio auteur


Anne Frostin est professeure agrégée de philosophie. Elle a publié plusieurs articles sur Pascal et participé sous la direction de Luc Foisneau au Dictionnaire des philosophes français du XVIIe siècle (Garnier-Flammarion).


 

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