Qui sont les bêtes?

Didier Heulot

Collection : Ateliers populaires de philosophie 

À la suite du biologiste Jakob von Uexküll, l’animal est pensé ici comme un sujet qui perçoit, imagine, agit et constitue son milieu. L’anthropomorphisme est défendu comme méthode, tant pour la science que pour la morale, afin d’être moins bête et en restant surpris par ce qu’ils sont.

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80 page(s) / 14x21,5 cm / Broché

ISBN : 978-2-84398-455-6

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Notre attitude envers les bêtes révèle notre bêtise, non la leur. Soit nous les prenons pour des machines et nous prétendons que leur souffrance n’est rien. Soit nous en faisons des parents éloignés et nous en faisons des égaux. Notre bêtise est d’abord notre ignorance. Comment les connaître ? Ne statuant pas sur ce qu’ils sont, nous avons alors tous les droits sur eux et les transformons en objets industriels et économiques. Ou, à l’inverse, ils deviennent notre modèle de moralité et nous leur accordons des droits en ne nous attribuant que des devoirs. Notre bêtise est ensuite notre démesure. Que leur devons-nous ?

Sommaire

Introduction 5


I- L’animal-machine 8


Montaigne et la communication naturelle 9
Descartes et l’animal comme une machine 17


II- L’animal comme sujet, entre la machine et l’homme 24


L’humanisme ou l’animal-machine 25
Le naturalisme : nous sommes des animaux 35
L’animal comme sujet non humain 47


III- Un droit des animaux ? 59


Le statut moral des animaux 59
Peter Singer et la libération animale 61
Tom Regan et les droits des animaux 64
Critique de l’animalisme 68
Pour une morale envers les animaux 70


Conclusion 74


Bibliographie 76


Table des matières 78

Bio auteur

Didier Heulot enseigne la philosophie à Rennes.

Revue de presse

À lire l'article de Jean-Baptiste Gandon dans Les Rennais (janvier-février 2015)


À lire églement sur le site Babelio (octobre 2014)

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