Qu'est-ce que penser librement ?

Nathalie Monnin

Collection : Ateliers populaires de philosophie 

De ses pensées, chacun se sent entièrement libre et maître. N’existe-t-il pas cependant des chaînes aussi invisibles que la pensée est immatérielle ? On voit les difficultés qui suivent : comment le savoir ? Comment s’en libérer ? Comment être sûr que d’autres chaînes n’ont pas remplacé les premières ? Ce qui nous amène à notre ultime question : une pensée libre est-elle possible ? Et si oui, que serait-ce ? À quoi se verrait-elle ? Peut-on définir des critères de reconnaissance d’une libre pensée ?

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11,00 €
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80 page(s) / 14x21,5 cm / Broché

ISBN : 978-2-84398-447-1

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On pourrait croire que la pensée, contrairement à un corps, ne peut subir de contraintes : immatérielle, comment l’attacher et la maîtriser ? Il semble donc, à première vue, que de nos pensées, nous soyons tout à fait libres. Pourtant rien de plus contraint et enchaînée que la pensée. Dans ces conditions, comment soupçonnerait-on ces chaînes, si elle sont invisibles ? Comment ensuite, en admettant qu’on puisse détecter la présence de ces chaînes, s’en libérer ? Et comment être sûr que d’autres chaînes n’auront pas surgi entre temps ?
Nous tenterons de répondre à ces questions en retraçant le chemin de la pensée : historiquement, la liberté de penser a une naissance, parce que cette liberté est d’abord une libération, celle de la parole d’avec l’explication cosmologique et mythologique du monde. On étudiera, dans un premier temps, les trois conditions qui ont présidé à cette libération (économique, politique et psychologique). Nous verrons ensuite que la capacité à interroger constitue l’essence d’une pensée libre. Cependant, cette capacité, si elle apparaît déjà dans l’enfance, est rapidement recouverte par l’éducation, la culture, l’existence en général. C’est la notion de conscience qu’il conviendra d’interroger alors pour en comprendre l’essence et la structure. On étudiera enexemple l’histoire d’une illusion.

Sommaire

I – Les conditions extérieures d’une libre pensée
L’apparente stupidité de cette question
Comment la question n’est pas si stupide 
Comment la question de la liberté nous renvoie à celle de la vérité
Faire un détour par la naissance de la philosophie 


II – Les conditions intimes d’une libre pensée
Ce qu’on appelle « penser » 
Le surgissement de la philosophie dans une vie 
L’être de l’homme : à distance du monde 
La double nature de l’homme 


III – Le problème des illusions
L’illusion 
Le mouvement perpétuel des illusions 


IV – Inconscient, irréfléchi et impensé
Conscience, inconscient et conscience irréfléchie 
Penser dans une langue 

Bio auteur

Nathalie Monnin, agrégée de philosophie, est professeur à Redon. Elle a publié, chez Pleins Feux, On ne naît pas femme  : on le devient (2005), et aux Belles Lettres, Sartre (2008).

Revue de presse

À lire l'article de Jean-Baptiste Gandon dans Les Rennais (janvier-février 2015)


« Nous pensons que la philosophie est accessible à tous. Il suffit de bien expliquer », déclare Nathalie Monnin, présidente de la Société bretonne de philosophie (SBP) qui organise, tous les lundis, des ateliers populaires de philosophie dans un amphithéâtre du centre-ville de Rennes.
Lire la suite de l'article de Carole André paru dans Le Télégramme (19/03/2014)


Lire l'article d'Édouard Maret annonçant la naissance de la nouvelle collection philosophique d'Apogée « Ateliers populaires de philosophie » (Ouest-France, 13/03/2014)

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