« L'eau, inspiratrice des rêves selon Bachelard, emprunte au ciel ses insomnies polychromes. Les vents et les pluies la secondent en orchestrant d'aléatoires mutineries chromatiques. Ils adoubent bateaux et rochers, qui sabordés dans un swing coloré, abandonnent aux flux jazziques des soieries aux motifs éphémères et des abstractions lyriques. De ces œuvres improvisées et de ces étoffes orientales, berbères ou andalouses froissées par les doigts du hasard, s'échappent d'étranges figures qui nous invitent à écarter les vantaux des apparences pour franchir le Léthé. » (extrait)
« Sur la toile des eaux le vent fait son dripping, joue les faussaires. Combien de promeneurs pour admirer ces éphémères Pollock, ces Miro inédits, cette exposition impromptue à ciel ouvert. » (extrait)